Alors alors, je sais que vous en crevez d'impatience. Hééé nnoon j'déconne, la plupart on en rien à fouetter mais c'est pas grave.
Donc je suis partie une semaine tout rond à Paris. Il faut tout d'abord que je vous explique que ma vie, depuis 5 ans c'est Internet. Forcement j'en connais du monde sur Internet. Certains depuis quasiment 5 ans, comme Alyson. Et j'ai décidé de partir une semaine à Paris pour voir ce que donnait ce peuple que je connais depuis un certain temps, lorsqu'il se trouvait en face de moi. C'est exactement la 3eme fois que je fais ça à Paris. Mais sur les 2 essais précédents, j'étais restée qu'un jour à chaque fois, et j'avais vu que 10 personnes. Cette fois ci j'ai vu 15 personnes, dont 3 que j'avais déjà vu. Brefff... Je dormais même chez Quentin, un ami que j'avais jamais vu (Vous imaginez pas ma mère qui se pissait dessus à l'idée que je me retrouve loin de la maison).

La semaine était super. J'ai vu Alyson pour la première fois de ma vie. Petit après midi quand même légèrement désagréable, je suis embêtée mais je parlerai des ratés de ma semaine plus tard.
Et le dernier soir, une fête chez Quentin. L'un des derniers souvenirs bien net que j'ai de la soirée, c'est Hugo qui me sert un demi verre de vodka en me balançant un «VAS-Y SLICK, CUL SEC !!». Que j'en avais la gorge brûlante et qu'ils ont sortit MON appareil pour me prendre en photo, les traîtres. Ils étaient tous pliés devant moi. Et puis après, (mais ça je m'en souviens pas), j'ai vidé la bouteille de Manzana. A moi toute seule même.

Ensuite je me souviens de quelques passages de la soirée. Genre la mère de Quentin, qui connait bien le numéro de téléphone de chez moi, et qui débarque dans le lieu de la fête. Au début bien sur, comme je suis bourrée je crie que je veux mon verre, et puis ensuite je la supplie de rien dire à ma mère «Arrêtez j'vais m'faire tuuueeerrrrrr» (Comme ça, écrit, on croirait que j'étais quasiment nette, mais que dalle et ça se voyait bien). Elle me demande de me calmer, qu'elle dira rien à ma mère, et moi je lui réponds «J'ai envie de faire pipi» avec un sourire jusqu'aux oreilles. Mais les toilettes sont à l'étage, alors tous mes potes se sont mis pour me monter en haut. Terrible la soirée...

Dans les autres souvenirs que j'ai, ils m'avaient allongée sur des matelas. Quand je commençais à être très légèrement plus claire, je criais que j'avais gâché leur soirée et je me mettais des baffes. Ils se mettaient à 3 sur moi pour m'empêcher de me cogner.
Puis dans le reste de mes souvenirs, j'ai vomi... Pendant au moins 1h parait-il. Le pire c'est que c'était toujours la même personne qu'était assise à côté de moi, qui me parlait, et qui surtout tenait mon sac... (Navrée). Mais sinon ils étaient tous autours de moi pour «m'aider».

De ce qu'on m'a raconté de la soirée, apparemment on m'aurait demandé si j'étais amoureuse de quelqu'un et j'ai répondu Seb... Le pire c'est que j'ai dit la vérité, forcement j'étais bourrée. Mais c'est ma grosse question du moment, suis-je amoureuse de lui ? Bref.
Ils ont eu un gros flip à un moment. Je me suis mangée le sol de plein fouet, et ils pensaient qu'il faudrait m'amener aux urgences, mais j'me suis relevée sans rien.
J'aurais pas non plus arrêté de me jeter au cou d'un autre en lui criant qu'il était bôôôôôô... Et je lui faisais des bisous. Le gars j'le connais quand même depuis 4 ou 5 ans et c'est juste un ami à moi :|. Enfin re-bref.

Ils ont même fait des vidéos de moi. Correction. C'est Quentin qui les a, il veut même pas me les donner grrr.

Puis le lendemain de la fête, j'ai mon train pour rentrer chez moi. Le matin, tranquille. Pas la gueule de bois parce que j'avais plus du tout d'alcool dans le sang, donc j'étais bien, juste fatiguée. On passe la matinée à flemmarder, à regarder les vidéos de la veille. Bouarf.
Je les remercie tous, surtout un en particulier, celui qui était toujours à côté de moi...

Hugo et d'autres, genre Alyson la veille me demandent de rester encore avec eux. D'appeler ma mère et de lui faire croire que j'ai loupé mon train. Mais si je fais ça, ma mère vient me chercher en voiture et je remet plus les pieds chez moi.
Et puis dans l'après-midi Hugo et Quentin m'accompagnent à la gare. Hugo me demande de venir à la fête de l'Humanité le week-end du 10 et 11 septembre.

Et enfin dans mon train, regrets. Envie de descendre du train et de rester ici. Parce que je me rends compte de ce qu'ils ont fait pour moi, et puis qu'ils me demandent de rester. En fait chez moi, à part Charlotte, j'en ai aucun des potes comme ça. Donc voila, grosse claque dans ta gueule. Le lendemain de mon train c'est la première fois que j'ai autant d'appels. Certains de la soirée m'appellent pour savoir si je vais bien et tout. Pfff, c'est dur. Ils sont trop bien.

Pour la peine je négocie avec ma mère pour le week-end de septembre. Et merci merci, la mère de Quentin a dit à la mienne que tout c'était très bien passé.